C’est une évidence … vous avez besoin de vacances !

Février, un mois où apparaissent quelques vagues signes du printemps qui nous rapprochent de l’été et vous pensez vacances ! Ça tombe bien ! Il reste quelques semaines disponibles dans chacun des deux gîtes. Réunissez la famille ou les amis, choisissez vos dates, vérifiez sur nos calendriers et hop, un petit email ou un coup de fil pour sécuriser votre maison de campagne en Dordogne.
Calme, charme et confort vous attendent pour votre pied à terre dans notre magnifique région …

Thierry se régale en dégustant les fameux oliebollen de son enfance !

Saviez-vous que Thierry est d’origine hollandaise ? Et oui, Janssen – on prononce Iansseun – est un nom des Pays-Bas (et aussi de bien des pays du nord). C’est un patronyme aussi courant que Dupont ou Durand !

Ses parents sont arrivés en France en 1953 avec, pour tout bagage, leur fils aîné, une tasse et une sous-tasse ! L’histoire serait trop longue à vous raconter. Toujours est-il que chez les Janssen (fratrie de 9 enfants!), manger les olieboellen pour fêter le Nouvel An est resté dans les traditions. Et c’est pour cette raison que nous avons vite réservé chez Toti à l’annonce de la dégustation possible de ces beignets puisque ce lieu charmant est tenu par une néerlandaise.

« Toti, un salon de thé et tellement plus«  est perdu dans un hameau du village d’Issac en Dordogne, à environ 30 mn des Gîtes de Lauzanac. Nous avons découvert cet endroit au hasard de nos pérégrinations dominicales l’été dernier. Un lieu uniquement ouvert les vendredis et dimanches parce que Cato, souriante hôtesse au fourneau, fait un essai avant de se lancer pour de bon.

En ce dimanche 31 décembre, nous étions reçus dans une grange tout juste aménagée pour cette fin d’année. Pas de chichi, ambiance décontractée, déco de fêtes, coin enfant cosy, poêle à granulés pour la chaleur et une grande table pour s’installer.

Tout était parfait, frais et délicieux. Pour Thierry, le pain ressemblait à celui des boterham (tartines beurrées que l’on garnit de fromage ou de jambon). Quant aux oliebollen, il est conquis. C’était bien l’odeur et le goût de ceux de sa maman. Cato, vous passez le test haut la main 😉

Tout ça pour vous inciter à aller découvrir ce lieu atypique lorsque vous aurez fait le tour de la gastronomie périgourdine. Ou peut-être juste pour une boisson et une des succulentes pâtisseries de chez Toti !

 

Une visite surprenante et hors du temps

C’est une sauvageonne qui n’a pas eu d’autre choix que celui de venir taper à notre porte parce qu’elle était en mauvaise posture. C’est une vagabonde qui a repris la route hier, vendredi, en fin d’après-midi après une seule nuit dans un vrai lit. Sa vie, c’est dans la nature. Elle a une relation incroyable avec les animaux ! Les siens lui font une confiance aveugle.


Jeudi 2 novembre, tandis que la pluie tombe sans discontinuer, nous entendons aboyer un chien … que nous n’avons pas ! Aussitôt suivi par la vision de 2 molosses devant nos fenêtres ! En nous approchant pour voir d’où ils viennent, nous découvrons avec stupeur que des chevaux montent l’allée ! Des chevaux de traits, massifs et puissants. Sur l’un d’eux, une jeune fille affublée d’une longue veste imperméable kaki qui ne cache pas ses cheveux collés par la pluie !

Nous nous avançons, yeux écarquillés. Elle descend de sa monture et abandonne ses 3 chevaux qui ne bougent pas d’un sabot pour nous expliquer tant bien que mal, tellement elle tremble de froid, qu’elle n’a plus aucun vêtements secs et qu’elle cherche un abri pour la nuit après avoir vu le panneau gîte au bas de notre allée. Un abri, pour elle et sa troupe.

Dans nos têtes, les pensées s’entrechoquent ! D’où vient-elle ? Que fait-elle en plein hiver à voyager de la sorte ? Où va-t-elle ? Peut-on accepter cet étrange équipage sans plus d’explications ? Et puis, enfin, on réagit. Parons au plus pressé, la mettre au chaud parce que vraiment, elle n’a pas l’air en forme !

Mais avant, elle tient à s’occuper de tous ses animaux. Nous mettons les chevaux avec les nôtres parce qu’elle nous assure que tout se passera bien. Effectivement, après quelques hennissements et des reniflades de part et d’autre, tout semble aller pour le mieux et les nouveaux venus se dirigent tout droit vers le râtelier à foin. Ils ont faim !

Pas question pour elle de laisser les chiens dehors bien qu’ils soient tout mouillés et de taille respectable. Nous décidons de les installer dans notre arrière-cuisine où Thierry déplie une vieille couverture et allume un feu dans le poêle à bois. Ils s’installent aussitôt. On sent qu’ils sont bien ! Et là, nous découvrons qu’il y a aussi un chat. Très jeune. Celui-là était à l’abri dans sa panière. Il se couche confortablement près du feu mais n’hésites pas à jouer quand on passe à côté. Il va très bien !

Pendant que Thierry est occupé avec la ménagerie, sans chercher à poser de questions parce qu’il est primordial qu’elle se réchauffe, je montre la salle de bain à l’inconnue frigorifiée, et la chambre attenante où elle pourra passer la nuit. Dans notre maison. Je lui pose des vêtements devant la porte. Elle ne cesse de remercier.

Quelques minutes après, elle descend, vêtue chaudement, emmitouflée dans une veste épaisse. On lui propose de goûter – elle ne doit pas manger tous les jours à sa faim, elle dévore – et profitons de ce moment de calme pour en apprendre plus sur elle. Elle se prénomme Arrone ou Aaron (pas d’explication pour ces deux prénoms). Elle est bergère itinérante, arrive de Bordeaux et va vers Brive où elle est attendue pour veiller sur un troupeau de 600 brebis. Une lourde charge au moment des agnelages. Elle fait ce métier depuis 7 ans déjà … elle n’a que 24 ans !

Au cours des heures que nous avons passées ensemble, nous avons appris qu’elle était originaire de Paris ! Son métier l’a conduite en Suisse, en Allemagne, en Espagne et dans de nombreux coins de France. Elle en connaît un rayon sur le comportement des bêtes ! Elle a dressé des oiseaux pour les fauconniers, a perdu avec beaucoup de tristesse un cacatoès et un corbeau. Elle projette de partir en Mongolie avec son équipage mais devra d’abord travailler dur pour avoir les moyens de s’acheter une roulotte !


C’est une sauvageonne qui n’a pas eu d’autre choix que celui de venir taper à notre porte parce qu’elle était en mauvaise posture. C’est une vagabonde qui a repris la route hier, vendredi, en fin d’après-midi après une seule nuit dans un vrai lit. Sa vie, c’est dans la nature. Elle a une relation incroyable avec les animaux ! Les siens lui font une confiance aveugle.


Un photographe qui la suit depuis qu’elle a 17 ans, Ken Wong Youk Hong, est venu de Bordeaux pour immortaliser l’instant et donner de ses nouvelles à tous les fans qui la suivent sur sa page Facebook. Nous la suivrons nous aussi.

En attendant, si vous la voyez par temps mauvais, n’hésitez pas à leurs proposer le gîte et le couvert pour les requinquer. Ils n’ont pas forcément besoin d’une maison mais d’un toit simple sur la tête et de quelques vivres aussi. Et puis, même si pour vous c’est de la folie, ne soyez pas surpris si c’est la vie qu’elle a choisie !

Youpi, la pluie ! Dommage … pendant les vacances de Toussaint !

Oh bruit doux … de la pluie … par terre et sur les toits …

Elle est arrivée, cette pluie bienfaisante que l’on attendait tant ! Tout le monde respire … la terre, la végétation, les animaux … Les seuls qui pourraient s’en plaindre, ce sont les touristes des vacances de Toussaint. C’est vrai ! Pas cool ! Parce qu’arriver de Bretagne pour trouver un temps gris et humide … bof … alors, on a attendu l’accalmie et on est parti, sous un soleil pas très franc, faire un tour sur notre vieille pétoire au moment de la distribution de foin au troupeau …

Merci Jason pour les belles photos de l’arc-en-ciel … Merci Damien (de Chez Dada Tropik) pour celles prises en compagnie des bêtes aux grandes oreilles 😉

 

Le bel automne aux Gîtes de Lauzanac

Couleurs chatoyantes pour cette belle arrière-saison qui décidément ne nous amène pas de pluie ! Si les touristes s’en réjouissent, nous autres les paysans, sommes prêts à danser pour attirer les nuages. Parce que la terre est trop sèche pour semer les prairies … En attendant, les animaux en profitent  😉

Pérégrinations de joyeux vacanciers en juillet

Juillet a commencé par la visite d’une famille de l’Ouest Canadien que nous avions reçue pour plusieurs mois en 2012. Vous dire que les filles ont grandi !

Ils ont découvert ou redécouvert St Émilion pour y déguster son vin et marcher dans les rues pentues et pavées, Bordeaux pour se rafraîchir sur le Miroir d’Eau, Domme et son magnifique point de vue, La Roque-Gageac perchée sur son rocher au bord de la Dordogne, Monbazillac pour le château et le vin du même nom, Eymet pour flâner du château au moulin près du Dropt, profiter des nombreuses terrasses de café, découvrir les produits locaux sur les marchés ou dans les restaurants et bien sûr, profiter de la piscine et du calme de leur maison de vacances à Lauzanac.
Un séjour réussi et le souhait encore formulé de revenir dans les prochaines années.

Jen, Dean, Skye et Egypt, c’était super de se retrouver après toutes ces années. A la prochaine, ici ou ailleurs 😉

Travaux du moment à la Ferme de Lauzanac

Fin avril, début mai, nous sommes prêts à faucher, sécher et presser le foin. Soit en le pliant dans du plastique alors qu’il n’est pas encore sec – et oui, je sais, pas très écolo ;-( – et on appelle ça de l’enrubanné, soit à le faire sécher complètement pour en faire du bon foin.
Mais, la météo incertaine ne nous permet pas d’avancer comme il le faudrait. Nous n’osons pas couper puisque la pluie est annoncée chaque jour et pourtant, il ne pleut pas !

Nous avons cependant réussi à faire plus de 200 boules d’enrubanné. Puis, posé des clôtures pour les protéger du troupeau que nous avons déplacé et qui se régale de l’herbe bien verte et tendre des bordures.

Connie, the Irish maréchal ferrant est venu, tenez-vous bien, le jour du couronnement de Charles III pour s’occuper de remettre les sabots de Peter en forme ! Peter, c’est l’âne, hein ? Pas un de nos touristes d’Outre-Manche 😉 Et Connie, le couronnement, ça lui passe au dessus de la tête ! Du coup, il s’est occupé aussi de Maritzi et de Maghreb. Le tout au son de « stay quiet pet« , « good boy Pet. » (mis pour Peter, le grand âne) … et pourtant, c’est sacrément physique comme boulot mais Connie est d’une patience exemplaire !

Allez, les photos pour voir un peu de quoi il retourne. Les couleurs du printemps sont éclatantes. Des bleus et des verts sur lesquels les robes de nos animaux font de belles tâches blondes…

A Monpazier, sur les lieux de tournage d’un film

Aujourd’hui, on a joué les curieux en allant voir la place de Monpazier revenue au XVII° siècle pour les besoins du tournage d’un film avec Dany Boon et Jérôme Commandeur. Le titre annoncé : « les chèvres » ! Il devrait sortir en 2024.

Franchement, mais quel travail pour revenir en arrière et camoufler tout ce qui n’est pas d’époque ! Les décorateurs sont très ingénieux. On s’est vraiment régalés à déambuler tout autour de la place pour voir tous les détails.

Pas de tournage aujourd’hui mais il paraît – d’après les serveurs des bars et restaurants qui peuvent rester ouverts s’ils sont en dehors de la place – que l’on peut y assister. Ce serait le fun ! Nous essaierons de trouver un petit moment. Tout reste en place une dizaine de jours encore

Voilà les photos que nous avons ramenées. On comprend que la place ne sera pas filmée partout sur toute sa hauteur. Certaines des fenêtres du haut n’ont pas été « maquillées ». Et puis il y a juste un angle de rue qui a changé d’époque. On imagine une arrivée en fanfare avec des chevaux… On a vu des oies et des moutons … des figurants eux aussi 😉 Les gouttières sont cachées soit par des planches, soit par des sacs de jute. Les balcons et certaines des fenêtres ont été remplacées par des semblant de murs en pierres ou de balustrades en bois faits de bois et de polystyrène. De la paille ou des brassées de fagots ont été mis sur les rosiers grimpants contre les arcades. Le sol de la place est recouvert d’une épaisse couche de terre … bref, si vous n’êtes pas trop loin, allez voir !